Video Descente Poudreuse
Descente sur les pentes de la Maladeta, cliquer sur la vignette :
Descente sur les pentes de la Maladeta, cliquer sur la vignette :
Une semaine en ski de rando entre Posets et Aneto. Mars 2015.
Fidèle à mon habitude, ce petit compte rendu est surtout destiné à vous faire sourire et à vous rappeler
quelques souvenirs. Comme je me fiche toujours autant des dénivelées/itinéraires/versants/expositions/
noms des accès/sommets/temps horaires etc, il est tout sauf factuel et donc purement anecdotique. Si, tout de
même cette année, j'ai retenu – un exploit ! - quelques noms : Aneto, Maladeta, Pic d'Alba, Rencluse, Posets
et ... Cirilo.
J'ai adopté une notation A/B/C/D, de la meilleure note à la plus basse. Précisons bien sûr que ce qui suit
n'engage que moi. Il y a les généralités sur la semaine puis chaque participant est «épinglé» pour quelques
traits «remarquables»...pas forcément dans les 2 sens du terme d'ailleurs...!
Généralités
A : pour les refuges (accueil, qualité/quantité de bouffe, régime sans gluten aménagé sans difficulté, prix modiques, douches chaudes ... et sourire du gardien !)
A : pour l'itinéraire, la beauté du relief et des sommets.
A : pour la qualité de la neige, tirant sur le B le dernier jour avec de la neige moins « confortable ».
B : pour la météo avec du temps très correct au final.
D : pour les prévisions météorologiques ; les météorologues espagnols sont très mauvais ... mais ça nous a
bien arrangés vu le temps pourri prédit...
A : pour l'éclipse de soleil vendredi matin ; peu de monde a dû gravir les Posets dans cette circonstance.
A : pour la gentillesse des guides rencontrés dans les refuges et les conseils glanés auprès d'eux.
C : pour la distance ... ben voui, quoi, c'est trop loin les Pyrénées !
B : pour l'ambiance générale avec de nombreux et très très bons moments, de bonnes rigolades ... mais aussi
des tensions regrettables.
A : pour le faible coût de la semaine.
B : pour les garçons qui ont réussi à arrêter de se curer les dents à table dès le 3ème
bien bien profité avant !
C : pour quelques réflexions oiseuses/douteuses qui resteront anonymes sous prétexte d'une pseudo-règle à la
con de type "ce qui se passe à la Rencluse reste à la Rencluse" ; par exemple réflexion 1 : "les filles avec des
couettes, c'est idéal ça fait des poignées !...", réflexion 2 : " l'espagnole, elle a de beaux yeux ... et de bons
cuissots aussi !...".
A : pour l'odeur du groupe ..car on a mis quasi tout le séjour avant de trouver notre discret fumet...et encore,
c'est la faute aux chaussures de ski parce que ça ne sentait que dans la voiture...la preuve, même Caroline à
l'arrivée a dit qu'on ne puait pas et nous a tous spontanément - si, si, très spontanément - embrassés.
A : pour le déroulement du raid sans malade, sans casse de matériel , sans blessé ..( faut dire qu'on avait
atteint le quota avant le départ .. )
MdB (alias le "baroudeur couillu")
A : pour la proposition du projet, les invitations.
A : pour l'organisation, la résa des refuges, l'itinéraire.
A : pour l'accueil et la raclette...bien bonne, du coup on est passé au rythme de une/semaine ( sauf Michel
qui maintenant double les festivités le WE ).
A : pour vivre en ... "Terre courage".
B : pour le stress quand il faut changer les plans, annuler un refuge, réserver un autre ..le tout sans se
mélanger dans les jours.
A : pour la quantité de photos prises..la qualité sera appréciée ultérieurement !
Michel (Miaillier)
A : pour le véhicule ; super d'être à 6 dans le fourgon, même pas serrés.
A : pour la conduite ; très bon conducteur ... et infatigable de surcroît.
B : pour servir la soupe ; ça coule encore une louche/2.
A : pour le coup de fourchette, avec une grande constance ; paraît que le reste du temps, il picore ... ?
A : pour le matos ; cette année, c'est bien simple, il avait tout : les peaux dès le début et même les chaussures
chaque jour ( ça aide quand on a les a aux pieds pour décoller du refuge !).
A : pour l'égalité d'humeur ... dans le haut ; très appréciable !
A : pour la motivation à travailler la "choré" ;
B : pour la réalisation ( un bricole merde encore au niveau des
épaules pour les courbes en torsion).
C : pour le vocabulaire espagnol , il connaît 3 mots : hola, amigos et màs (= plus, du rab à table) ; et pour le
vocabulaire français ( non, le « Pilates » c'est pas la « Pelade »).
Sylvette
A : pour la rapidité de préparation le matin (mais c'est au détriment du coup de peigne ; je l'ai vue faire, c'est
un peu d'eau sur les cheveux et basta !).
A : pour le volume du sac à dos (... toujours au détriment du peigne).
B : pour les ronflements car la prestation est irrégulière ;
A : pour certaines nuits où elle peut faire fuir tout le monde dans les solutions de repli et squat de dortoirs inoccupés,
C : pour d'autres nuits où on ne l'entend pas.
C : (d'après Tom) pour garder un secret ; c'est elle qui a vendu la mèche pour le coup de l'éclipse.
C : pour choisir le vin ; 6 bouteilles de blanc d'un coup au lieu du rouge souhaité.
B : pour la réduction de la consommation tabagique.
Thomas
A : pour la pratique/maîtrise de l'espagnol même au téléphone; ça nous a sauvés ! Merci Tom.
A : pour le renouvellement des expressions ; on a eu droit à "Bella Bella" au lieu de l'habituel "c'est sympa,
hein ?".
C : pour la chute de moral à l'arête des Posets ... alors qu'il n'était ni fatigué ni en difficulté technique ...
juste un peu à la traîne, c'est tout.
A : pour la qualité des sketchs avec Gillou (ex : tombe-t-on loin/bas du sommet de l'Aneto ou pas quand on
s'en colle une ?) ; tellement bonne qu'on jugerait qu'ils répètent - longtemps - en aparté, paraît que non ...
C : pour l' étalage des affaires perso dans l'espace commun, mais passant vite à A dès qu'on le lui demande.
Caroline
D : pour la semaine d'absence ; lâcheuse, va !
A : pour la qualité de sa blessure et la durée d'immobilisation, un coup de maître en 1 virage ! ... donc A :
pour sa "gwenitude" en somme ; oui, je lui en veux car normalement on aurait dû être deux à gueniller ... !
A : pour la bière sans gluten ; je savais même pas que ça existait et ma copine a eu cette délicieuse et
touchante attention à mon égard.
A : pour le sens de l'humour ... intact malgré la situation...et tellement bon à retrouver en direct, parce que
par mail c'est un peu moins bien !
A : pour son accueil dans sa superbe maison ... juste un bémol : les chiottes sont ...un poil trop bas.
Gillou
A : pour la tenue des comptes et la répartition des dépenses (rigueur/efficacité/diligence).
A : pour la quantité de bières (rigueur/efficacité/diligence !).
A : ex æquo avec Tom pour les sketchs en duo.
B : pour les étirements, certes réguliers mais rapides, incomplets, et parfois mal réalisés (rétroversion du
bassin non acquise par exemple !).
A : pour la pêche malgré son âge vénérable (comme il le dit lui-même), puissions-nous être pareils à 60 ans !
Marc
A : pour la tablette incassable. J'ai loupé la démo mais ceux qui l'ont vue en sont encore ébahis.
A : pour la tentative d'intéresser Rodolphe à la technologie (... bientôt 18 ans que moi j'essaie de lui
apprendre à régler le tél/répondeur de la maison ...).
B : pour le respect des horaires, pour le fonctionnement collectif.
A : pour la constance du 1⁄4 d'heure de retard du matin.
A : pour la capacité à nous rattraper ... puis nous doubler ...
D : pour l'étalage de la crème solaire. Faut tout revoir : texture/quantité/application/répartition !
Rodolphe
A : pour l'infinie patience à me coacher ... ; en même temps s'il me veut dans sa vie et dans son lit il peut
difficilement me laisser au sommet, non ?
B : pour les conseils techniques, certes efficaces mais parfois un peu lents à venir ... on aurait par exemple
pu éviter que je lui mette un coup de crampon sur la gore-tex si on s'était organisés dès le début du couloir de
la Maladeta et non au bout de 10 mètres.
A : pour les belles traces de godille. Bel exemple...bientôt 18 ans qu'il me le donne...sans que cela soit
contagieux !
C : pour les lunettes de soleil « perdues » de retour à la maison, et les 3 coups de fil passés (pour rien) pour
savoir si on lui les avait retrouvées/cachées ?!/récupérées/mises de côté, etc ... alors que simplement elles
étaient (mal) rangées dans ses affaires.
A : pour la prévoyance (bâton de rechange, peaux de secours, bouffe pour 15 jours, pain d'épice pour 18 ...).
B : pour l'utilisation des produits d'hygiène/beauté. Il s'est trimballé tout le mercredi avec du savon séché sur
la figure parce qu'il a confondu l'échantillon de mousse lavante avec celui de la crème de jour ..mais il était
content : ça sentait bon !
Ivanne
B : pour les miaulements dans les descentes à skis et dans le cramponnage...parce que finalement je ne
miaule pas si fort ... et pas complètement tout le temps ...
A : pour la grande qualité de mes flips dès qu'il y a de la pente.
A : pour les efforts que je déploie pour monter et descendre quand même, malgré la peur... si vous saviez
comment je m'arrache parfois ...
A : pour être partie avec vous en étant la seule "Gwen" du groupe alors qu'on devait partager le rôle à 2 ... et
que ça change tout.
B : pour mes projets de reconversion ... car pas encore complètement fixés : tricot (plébiscité par Gillou) ?
thalasso ? luge ? informatique ? ou encore ... aide-gardienne à la Rencluse ?!
Bises, les copains. Sans rancune ?
Ivanne
Source : Wikipédia - http://fr.wikipedia.org/wiki/Posets
Le pic des Posets, ou pointe de Llardana est un sommet des Pyrénées espagnoles qui culmine à 3 375 mètres d'altitude (fréquemment donné aussi à 3 369 sur les cartes espagnoles). Il s'agit du point culminant du massif des Posets, deuxième plus haut massif des Pyrénées, en plein centre du parc naturel de Posets-Maladeta, et également du deuxième plus haut sommet des Pyrénées, après l'Aneto. À ce titre, il est le cinquième plus haut sommet d'Espagne, après le Teide, le Mulhacén, l'Aneto et le Veleta. Il se situe au nord-est de l’Aragon et de la province de Huesca.
Toponymie
Posets signifie « puits »2. Le massif est propice à la pratique de la spéléologie. Llardana signifie « terre brulée »3 ; à ce sujet, le phénomène glaciaire est effectivement peu présent dans le massif.
Topographie
Situé dans les Pyrénées espagnole en Aragon (Huesca) au cœur de la chaîne de montagnes, le panorama qu'il offre en fait un objectif particulièrement apprécié des alpinistes. Il se situe à côté des 3 000 du Luchonnais (pic de Perdiguère, pic des Crabioules, pic Lézat, pic des Spijeoles, pic de Maupas, Grand Quayrat, etc.) et non loin de la Maladeta. Il est situé sur le versant espagnol des Pyrénées, à égale distance des villages de San Juan de Plan et de Benasque. Le côté nord de ce massif fait face à la vallée française du Louron et du pic Schrader. La forme de ce massif peut faire penser à une pieuvre (Jean Arlaud).
Géologie
Le massif des Posets est un massif majoritairement schisteux et calcaire, reposant sur un socle granitique.
Climat
Le pic Posets est soumis à un climat de haute montagne subocéanique et glaciaire.
Histoire
Ascension du pic en 1895 Posets. Le pic des Posets fut officiellement « conquis » le 6 août 1856, bien après l'Aneto, pourtant plus élevé. Le premier pyrénéiste à atteindre son sommet fut le britannique Henry Halkett avec ses guides luchonnais Pierre Redonnet et Pierre Barrau4. Il fallut attendre presque vingt-cinq ans de plus pour voir la première ascension hivernale, par Roger de Monts et Célestin Passet. Mais en conditions estivales on peut supposer que les bergers, et avant eux les chasseurs post-glaciaires, avaient depuis longtemps précédé les pyrénéistes sur ce sommet accessible sans cordes ni équipements particuliers, mais qui par son altitude et sa position permet de saisir la géographie d'une vaste région (ce qui pouvait être utile aux premiers découvreurs).
Voies d'accès
L'ascension se fait en général par la rue Royale. Le départ peut se faire du pont d'Espiantosa (1 505 mètres), dans la vallée de Benasque. La première étape est, en principe, le refuge Angel Orus, à 2 095 mètres d'altitude (1 h 45 de marche). Le sommet du pic des Posets est à environ 4 h 15 du refuge. Une randonnée sportive classique fait le tour des Posets en 4 à 6 jours selon les variantes, qui réserve des vues somptueuses sur le massif. Il est aussi possible de faire cette ascension à la journée via le glacier rocheux du Forau de la Neu et le versant est, mais ce passage est exposé aux chutes de pierres et il est fortement recommandé de ne pas l'emprunter pour la descente... L'arête nord-ouest offre aussi un passage et permet d'observer la déliquescence du glacier occidental. Cet itinéraire est la voie normale lorsqu'on vient de la vallée du rio Cinqueta et le refuge de Viados, mais le dénivelé est important en l'absence de refuge intermédiaire (1 600 mètres).
Source : Wikipédia - http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladeta
Le pic de la Maladeta est un sommet qui culmine à 3 312 m, proche du pic d'Aneto, dans les Pyrénées espagnoles (Aragon). On croyait autrefois qu'il était plus haut que l'Aneto et les tentatives pour arriver à son sommet furent donc antérieures à celles des autres sommets du massif du même nom (Maladeta). La première ascension fut réalisée par le médecin et naturaliste Friedrich Parrot, avec le guide luchonnais P. Barrau, le 28 septembre 1817.
Toponymie Le nom Maladeta était connu au début du XVIIIe siècle2 et la légende de la malédiction était déjà très prégnante3. Les dernières études en date (publiées en 1989 et 2009) indiquent un vocable aragonais, incertainement rattaché au latin maledicta (« maudite ») mais l'association de la racine préindoeuropéenne (et précelte) Mal (« mont rocheux élevé ») à la racine dicta (avancée par P. Fouché et A. Dauzat) reste douteuse.
Histoire
Refuge de la Rencluse
L'abri de la Rencluse en 1895, photographie d'Eugène Trutat
Les tentatives d'ascension de la Maladeta furent nombreuses. La principale difficulté résidait dans la crainte inspirée par le glacier, qu'il faut presque obligatoirement traverser, et les guides locaux eux-mêmes répugnaient à s'y risquer. C'est pour la même raison que la « première » de l'Aneto, sommet voisin, se fit au prix d'un invraisemblable détour par l'Espagne. Le 28 septembre 1817, Friedrich Parrot, accompagné du guide luchonnais Pierre Barrau, atteint pour la première fois le sommet. Les ascensions se font plus fréquentes, jusqu'au jour de 1824 où le même Pierre Barrau, menant deux jeunes ascensionnistes, disparaît dans la rimaye recouverte par la neige. Cet accident dramatique relance la mauvaise réputation du glacier et arrête pendant une longue période toutes les tentatives. Les restes de Barrau furent rendu par le glacier plus d'un siècle plus tard, en 1931. La Maladeta, déjà terrifiante par son nom, fut dès lors considérée comme inaccessible, fatale, épouvantable : une goule ! avec une auréole de sang ! Son prestige se refléta sur Luchon, dont elle prépara l'hégémonie6.
La construction du refuge de la Rencluse, inauguré en 1916, remplace l'abri précaire des pionniers. Il permet aux ascensionnistes d'être à pied d'œuvre plus facilement pour les courses dans le massif.
Voies d'accès
Depuis la Rencluse, la voie d'accès habituelle est commune à celle de l'Aneto et à l'arrivée au col supérieur, il faut continuer en direction du pied des crêtes de las Maladetas et emprunter un couloir en pente jusqu'à une roche très caractéristique et visible. Le passage jusqu'au couloir doit s'effectuer avec prudence à cause de l'existence d'une rimaye (crevasse profonde) en dehors des périodes hivernales. Une fois passé le couloir de la rimaye, le chemin se poursuit sur la gauche et le sommet est atteint en quelques minutes.
... Ont été effectuées par Michel de Baudouin, initiateur de notre randonnée à ski, Michel Miailler et Marc de Baudouin . Nommées respectivement par Aneto-M2B##, Aneto-Michel## et Aneto-Marc##.